Le centre Robert Cornevin de Dapaong sert depuis plus de deux semaines déjà, un cadre de création pour l’Association culturelle LAN-DO en vue du spectacle théâtrale prévu le 25 mai prochain sur l’esplanade des fêtes du Bar BIEN-ETRE, à côté du lycée Nassablé.
Ce spectacle de théâtre s’inscrit dans le cadre du projet « ET SI DAPAONG M’ETAIT CONTE ». Le choix du 25 mai, n’est pas anodine, c’est aussi commémorer la Journée Mondiale de l’Afrique qui est célébrée chaque année en cette date. Il s’agit donc, à travers ce projet, pour l’Association culturelle LAN-DO de raconter l’histoire de la ville de Dapaong sur fond théâtrale. De la fondation à la renaissance, en passant par la vie quotidienne, les metteurs en scène MM. Stéphane Balouri et Tiem Mimpaguib et les comédiens Soube Sadia, Gnoame Jules et Djalogue Stanislas entendent retracer la longue marche du peuple Moba venu de Fada N’gourma.
Dans ce spectacle, le public va voyager à travers les pages d’un récit riche et révélateur « la légende de Djikab ». Un spectacle qui offre l’occasion au public de se plonger dans l’histoire de la ville de Dapaong, une ville au Dieu Yendu.
Pour les metteurs en scène MM. Stéphane Balouri et Tiem Mimpaguib, il s’agit de donner l’opportunité aux anciens de revivre le passé et aux jeunes de faire la connaissance de leur propre histoire. Pour se faire, un travail de fond se fait sous la création des metteurs en scène qui comptent traduire en fait et geste réel l’histoire de la ville de Dapaong réécrite dans la « La légende de Djikab ».
Pour le metteur en scène Stéphane Balouri, en parlant de l’orientation artistique, le travail qui se fait déjà promet de grande chose lors du spectacle notamment la vie du père fondateur. Il a précisé qu’il n’est qu’un artiste et non un historien et le travail consiste à prendre l’histoire existante et d’en faire un spectacle théâtrale qui réveil la sensibilité du spectateur face à son histoire.
Tout en félicitant le travail de ses comédiens, il les a convié de continuer la recherche afin de permettre au peuple Moba de connaitre son histoire car comme le dit un adage : « un peuple sans histoire est un peuple sans âme ».
Tiem Mimpaguib a quant à lui précisé : « Nous avons pris sur nous le risque de raconter l’histoire d’un peuple qui a plusieurs versions. Que ce soit claire, notre travail n’est point une réinvention de l’histoire mais plutôt une recherche permanente moulée dans une démarche artistique ».
L’association culturelle LAN-DO, créée le 22 Mai 2005 au Togo (Dapaong) dans la Région des Savanes, enregistrée sous le numéro de récépissé N° : 1290/MATDCL-SG-DLPAP-DOCA publiée au journal officiel de la République Togolaise du 02 Novembre 2013 / N° 29, est le résultat de travail de plusieurs professionnels d’arts. Née de la volonté de fédérer un espace d’échange et de production culturelle, LAN-DO active depuis quinze ans au Togo et dans la sous-région ouest africaine, a l’objectif de promouvoir véritablement la culture comme droit de l’homme et facteur de développement humain, social et économique ainsi que la mise en place d’une industrie créative pérenne. Elle est devenue un laboratoire de nouveaux liens sociaux, une offre culturelle et artistique professionnelle adaptée aux besoins des artistes et des publics.
Ses champs artistiques restent le théâtre et l’art social (sensibilisation pour le changement social et de comportement), la communication et administration culturelle, le conte et la photographie. Elle a initié plusieurs projets entre autres Festival Savanes en création ; le site internet www.dempocultures.com; projet Lire à domicile ; projet Allons au Théâtre. Sa dernière création professionnelle de spectacle de théâtre : « La machine à fou » a fait le tour de l’Afrique de l’ouest.